Bonjour et bienvenue sur ce site
Ce site a pour but de montrer en quoi les arguments contre la peine de mort ne valent absolument rien.
Nous nous baserons sur la liste présente sur cette page :
http://www.revoltes.org/arguments-contre-la-peine-de-mort.htm
Arguments de revoltes.org (ne connaissant pas les conditions de rediffusion, je me contente de citer les premiers mots de chacun des arguments, et vous laisse voir le texte complet à l'adresse supra).
> La peine de mort tue. [...]
Il est très intéressant de constater que cet argument est considéré avec respect par les opposants à la peine de mort, alors même que pour d'autres cas analogues, les conclusions sont subitement beaucoup moins affirmées.
Prenons quelqu'un qui a volé de l'argent : il est possible qu'il soit condamné à une amende. Va-t-on considérer que c'est lui faire ce qu'il a fait? Va-t-on dire que la société lui vole quelque chose? Non, évidemment! De même, nous apprenons que des femmes ont été séquestrées en Grande-Bretagne, pendant 30 ans. Si le couple les retenant prisonnières sont condamnées à 5 ans de prison, va-t-on là aussi s'élever contre cette condamnation en disant que c'est faire exactement ce qu'ils ont fait, que la société se rabaisse, etc.? Non, pas davantage
Cet argument n'étant pas valable sur le duo vol/amende ni séquestration/prison, on ne voit pas pourquoi il serait pertinent dans le duo meurtre/peine de mort.
> La peine de mort est une violation des droits fondamentaux de l'être humain
Ah. Alors si la vie est un droit fondamental de l'être humain, il faudra m'expliquer alors comment on fait pour légitimer l'avortement, ou l'euthanasie. Le droit à la vie est total ou il n'est pas.
> Les procès criminels sont faillibles.
Oui, c'est vrai. Mais également si la personne est condamnée à une peine de prison, ou une simple amende. Dans tous les cas, il y a possibilité d'erreur. Alors je sens que l'on me dira qu'on ne peut pas revenir sur une exécution, mais que l'on peut toujours libérer un prisonnier emprisonné par erreur. Pour moi : d'une part quelqu'un condamné à de la prison peut mourir en prison (rixe, maladie, etc.), et donc l'erreur n'est pas rattrapable, d'autre part, même une libération et un dédommagement n'effaceront jamais 15 ans passés derrière les barreaux à tort. Pourquoi alors tolère-t-on l'emprisonnement? Parce qu'il s'agit d'une balance entre avoir des milliers de criminels et délinquants en liberté, avec tous les risques que cela comporte, et hasarder d'emprisonner dans le lot quelques coupables : la société a décidé de donner beaucoup de moyens de défense aux accusés, mais ne s'interdit pas d'emprisonner les gens.
De la même manière, pour la peine de mort, raisonner uniquement en matière d'erreur judiciaire est biaisé (sinon, l'argument s'appliquant également aux peines d'emprisonnement, il faudrait vider les prisons) ; non, il faut réfléchir également aux gains. Combien de vies a-t-on épargné en mettant hors d'état de nuire des criminels? Beaucoup plus que les vies perdues à cause d'erreur judiciaire. Vous prenez Henry Lee Lucas, qui fut condamné à une peine de prison après avoir tué sa mère ; libéré pour bonne conduite, il fut de nouveau arrêté quelques années plus tard, et avoua plusieurs centaines de meurtres, dont 199 auraient été bel et bien confirmées. De la même manière que vider les prisons amènerait beaucoup plus le chaos et l'anarchie pour les habitants que de garder en prison peut-être quelques innocents...
> Dans de nombreux cas, l'accusé est indigent et doit faire appel à des avocats commis d'office.
Mouais. Supposons que la peine de mort soit abolie et que les condamnations à la peine de mort soient également commues en peine de prison à perpétuité. Que dire alors de l'accusé qui, indigent, pour éviter une réclusion à perpétuité, doit faire appel à des avocats commis d'office? Est-ce mieux? Est-ce que cela voudrait dire que les opposants à la peine de mort trouveraient normal que quelqu'un risquant une peine de prison à perpétuité fasse uniquement appel à un avocat commis d'office, déclaré intrinsèquement incompétent? Non, bien sûr. Les accusés ont le droit d'être correctement défendus.
Et nous allons même rassurer nos opposants à la peine de mort : une condamnation coûte en effet parfois jusqu'à dix fois plus cher que la condamnation à la prison à vie (source : http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-02-18/en-pleine-crise-des-etats-americains-s-inquietent-du-cout-de-la/924/0/318331). A cause des frais de justice principalement. Ainsi, contrairement à la légende, les Etats n'hésitent pas à financer massivement l'aide juridique aux accusés.
> La torture et la cruauté sont mauvaises.
Va-t-on demander la suppression des prisons sous prétexte qu'elles sont en mauvais état, indigentes, surpeuplées, etc.? Non, on les répare, on les aménage, on en construit de nouvelles.
Cet argument ne peut être reçu contre la peine de mort, mais contre son mode de fonctionnement et ses modalités ; qu'il faille, s'il y a vraiment des problèmes en ce domaine, améliorer les choses, très bien, mais il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain.
On peut d'ailleurs se demander à quoi jouent les abolitionnistes ; quand l'UE empêche l'envoi (réf : http://www.rfi.fr/emission/20111229-aymeric-elluin-charge-campagne-armes-impunite-amnesty-international) des anesthésiants nécessaires à l'exécution de la peine de mort, comment pourra-t-elle se plaindre si on apprend un jour que quelqu'un a été exécuté sans anesthésiant? Comment en même temps dénoncer la torture et en même temps tout faire pour empêcher que les moyens destinés à diminuer la douleur soit utilisé?
> La race de l'accusé peut influencer le verdict.
Argument faux dans la mesure où la majorité des meurtres sont commis par des non-Blancs ; il est donc logique que cette catégorie soit davantage représentée dans le couloir de la mort.
De la même manière, on a 96,5% d'hommes dans les prisons françaises (source : http://www.senat.fr/rap/r09-156/r09-15610.html). Va-t-on déclarer que la prison est sexiste et qu'il faut supprimer la prison? Non? Hé bein c'est pareil pour la peine de mort.
> La peine de mort n'est pas plus dissuasive que la prison à vie.
Ce n'est pas un argument contre la peine de mort, mais une réponse à l'argument, que l'on entend parfois, qui veut que la peine de mort soit dissuasive.
Pour ma part, je pense que l'effet dissuasif de la peine de mort existe et est infime. Les objurgations contraires basées sur des comparatifs n'ont pas de sens, car il est extrêmement compliqué de trouver des situations égales par ailleurs à l'exception de la peine de mort. En outre, il ne faut pas oublier que déclarer que la peine de mort ne sert à rien parce que dans les états américains où elle est appliquée, il y a un fort taux de criminalité, peut revenir à dire que la consommation de Savarine (un médicament anti paludique) ne sert à rien puisque c'est justement là où il est consommé qu'il y a le plus de paludisme ; bein oui, c'est censé lutter contre.
Plutôt que de se baser sur des comparaisons boîteuses qui ne valent rien, il vaut mieux réfléchir en absolu : l'existence de la peine de mort peut-il inciter quelqu'un à commettre un meurtre? Non. L'existence de la peine de mort peut-il dissuader quelqu'un à commettre un meurtre? Même si c'est dans un cas sur un million, l'effet positif est plus fort que l'effet négatif (qui lui est de zéro).
> Il est acquis que le peine de mort affecte psychologiquement les personnes qui y participent
Et le gardien de prison, le policier obligé de faire usage de son arme, le soldat obligé de tuer... Ils ne sont pas affectés psychologiquement par leur travail peut-être? Ou même un simple ouvrier de chantier, sous la houlette d'un chef autoritaire, qui est obligé de s'écraser parce qu'il a une famille à nourrir. Toutes les professions comportent un risque psychologique et une part de stress, forcément. Après, rien n'interdit de mettre en place des procédures de recrutement strictes, et un suivi spécifique pour ces personnes-là. Mais là encore, on est dans un argument sur les modalités pratiques, pas plus.
Sans compter aussi que le stress, pour les gardiens de prison, peut être également d'aller donner à nourrir au psychopathe multi criminel condamné à la prison à vie parce que la peine de mort ne s'applique pas dans l'état où il est et qui sait qu'il n'a rien à perdre à tenter de s'évader par tous les moyens...
> La peine de mort réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance.
Là encore, on se restreint à voir un seul côté. Pour une personne se repentant, combien, si elles sont emprisonnées, s'endurciront encore plus au contact des criminels?
Ce site a pour but de montrer en quoi les arguments contre la peine de mort ne valent absolument rien.
Nous nous baserons sur la liste présente sur cette page :
http://www.revoltes.org/arguments-contre-la-peine-de-mort.htm
Arguments de revoltes.org (ne connaissant pas les conditions de rediffusion, je me contente de citer les premiers mots de chacun des arguments, et vous laisse voir le texte complet à l'adresse supra).
> La peine de mort tue. [...]
Il est très intéressant de constater que cet argument est considéré avec respect par les opposants à la peine de mort, alors même que pour d'autres cas analogues, les conclusions sont subitement beaucoup moins affirmées.
Prenons quelqu'un qui a volé de l'argent : il est possible qu'il soit condamné à une amende. Va-t-on considérer que c'est lui faire ce qu'il a fait? Va-t-on dire que la société lui vole quelque chose? Non, évidemment! De même, nous apprenons que des femmes ont été séquestrées en Grande-Bretagne, pendant 30 ans. Si le couple les retenant prisonnières sont condamnées à 5 ans de prison, va-t-on là aussi s'élever contre cette condamnation en disant que c'est faire exactement ce qu'ils ont fait, que la société se rabaisse, etc.? Non, pas davantage
Cet argument n'étant pas valable sur le duo vol/amende ni séquestration/prison, on ne voit pas pourquoi il serait pertinent dans le duo meurtre/peine de mort.
> La peine de mort est une violation des droits fondamentaux de l'être humain
Ah. Alors si la vie est un droit fondamental de l'être humain, il faudra m'expliquer alors comment on fait pour légitimer l'avortement, ou l'euthanasie. Le droit à la vie est total ou il n'est pas.
> Les procès criminels sont faillibles.
Oui, c'est vrai. Mais également si la personne est condamnée à une peine de prison, ou une simple amende. Dans tous les cas, il y a possibilité d'erreur. Alors je sens que l'on me dira qu'on ne peut pas revenir sur une exécution, mais que l'on peut toujours libérer un prisonnier emprisonné par erreur. Pour moi : d'une part quelqu'un condamné à de la prison peut mourir en prison (rixe, maladie, etc.), et donc l'erreur n'est pas rattrapable, d'autre part, même une libération et un dédommagement n'effaceront jamais 15 ans passés derrière les barreaux à tort. Pourquoi alors tolère-t-on l'emprisonnement? Parce qu'il s'agit d'une balance entre avoir des milliers de criminels et délinquants en liberté, avec tous les risques que cela comporte, et hasarder d'emprisonner dans le lot quelques coupables : la société a décidé de donner beaucoup de moyens de défense aux accusés, mais ne s'interdit pas d'emprisonner les gens.
De la même manière, pour la peine de mort, raisonner uniquement en matière d'erreur judiciaire est biaisé (sinon, l'argument s'appliquant également aux peines d'emprisonnement, il faudrait vider les prisons) ; non, il faut réfléchir également aux gains. Combien de vies a-t-on épargné en mettant hors d'état de nuire des criminels? Beaucoup plus que les vies perdues à cause d'erreur judiciaire. Vous prenez Henry Lee Lucas, qui fut condamné à une peine de prison après avoir tué sa mère ; libéré pour bonne conduite, il fut de nouveau arrêté quelques années plus tard, et avoua plusieurs centaines de meurtres, dont 199 auraient été bel et bien confirmées. De la même manière que vider les prisons amènerait beaucoup plus le chaos et l'anarchie pour les habitants que de garder en prison peut-être quelques innocents...
> Dans de nombreux cas, l'accusé est indigent et doit faire appel à des avocats commis d'office.
Mouais. Supposons que la peine de mort soit abolie et que les condamnations à la peine de mort soient également commues en peine de prison à perpétuité. Que dire alors de l'accusé qui, indigent, pour éviter une réclusion à perpétuité, doit faire appel à des avocats commis d'office? Est-ce mieux? Est-ce que cela voudrait dire que les opposants à la peine de mort trouveraient normal que quelqu'un risquant une peine de prison à perpétuité fasse uniquement appel à un avocat commis d'office, déclaré intrinsèquement incompétent? Non, bien sûr. Les accusés ont le droit d'être correctement défendus.
Et nous allons même rassurer nos opposants à la peine de mort : une condamnation coûte en effet parfois jusqu'à dix fois plus cher que la condamnation à la prison à vie (source : http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-02-18/en-pleine-crise-des-etats-americains-s-inquietent-du-cout-de-la/924/0/318331). A cause des frais de justice principalement. Ainsi, contrairement à la légende, les Etats n'hésitent pas à financer massivement l'aide juridique aux accusés.
> La torture et la cruauté sont mauvaises.
Va-t-on demander la suppression des prisons sous prétexte qu'elles sont en mauvais état, indigentes, surpeuplées, etc.? Non, on les répare, on les aménage, on en construit de nouvelles.
Cet argument ne peut être reçu contre la peine de mort, mais contre son mode de fonctionnement et ses modalités ; qu'il faille, s'il y a vraiment des problèmes en ce domaine, améliorer les choses, très bien, mais il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain.
On peut d'ailleurs se demander à quoi jouent les abolitionnistes ; quand l'UE empêche l'envoi (réf : http://www.rfi.fr/emission/20111229-aymeric-elluin-charge-campagne-armes-impunite-amnesty-international) des anesthésiants nécessaires à l'exécution de la peine de mort, comment pourra-t-elle se plaindre si on apprend un jour que quelqu'un a été exécuté sans anesthésiant? Comment en même temps dénoncer la torture et en même temps tout faire pour empêcher que les moyens destinés à diminuer la douleur soit utilisé?
> La race de l'accusé peut influencer le verdict.
Argument faux dans la mesure où la majorité des meurtres sont commis par des non-Blancs ; il est donc logique que cette catégorie soit davantage représentée dans le couloir de la mort.
De la même manière, on a 96,5% d'hommes dans les prisons françaises (source : http://www.senat.fr/rap/r09-156/r09-15610.html). Va-t-on déclarer que la prison est sexiste et qu'il faut supprimer la prison? Non? Hé bein c'est pareil pour la peine de mort.
> La peine de mort n'est pas plus dissuasive que la prison à vie.
Ce n'est pas un argument contre la peine de mort, mais une réponse à l'argument, que l'on entend parfois, qui veut que la peine de mort soit dissuasive.
Pour ma part, je pense que l'effet dissuasif de la peine de mort existe et est infime. Les objurgations contraires basées sur des comparatifs n'ont pas de sens, car il est extrêmement compliqué de trouver des situations égales par ailleurs à l'exception de la peine de mort. En outre, il ne faut pas oublier que déclarer que la peine de mort ne sert à rien parce que dans les états américains où elle est appliquée, il y a un fort taux de criminalité, peut revenir à dire que la consommation de Savarine (un médicament anti paludique) ne sert à rien puisque c'est justement là où il est consommé qu'il y a le plus de paludisme ; bein oui, c'est censé lutter contre.
Plutôt que de se baser sur des comparaisons boîteuses qui ne valent rien, il vaut mieux réfléchir en absolu : l'existence de la peine de mort peut-il inciter quelqu'un à commettre un meurtre? Non. L'existence de la peine de mort peut-il dissuader quelqu'un à commettre un meurtre? Même si c'est dans un cas sur un million, l'effet positif est plus fort que l'effet négatif (qui lui est de zéro).
> Il est acquis que le peine de mort affecte psychologiquement les personnes qui y participent
Et le gardien de prison, le policier obligé de faire usage de son arme, le soldat obligé de tuer... Ils ne sont pas affectés psychologiquement par leur travail peut-être? Ou même un simple ouvrier de chantier, sous la houlette d'un chef autoritaire, qui est obligé de s'écraser parce qu'il a une famille à nourrir. Toutes les professions comportent un risque psychologique et une part de stress, forcément. Après, rien n'interdit de mettre en place des procédures de recrutement strictes, et un suivi spécifique pour ces personnes-là. Mais là encore, on est dans un argument sur les modalités pratiques, pas plus.
Sans compter aussi que le stress, pour les gardiens de prison, peut être également d'aller donner à nourrir au psychopathe multi criminel condamné à la prison à vie parce que la peine de mort ne s'applique pas dans l'état où il est et qui sait qu'il n'a rien à perdre à tenter de s'évader par tous les moyens...
> La peine de mort réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance.
Là encore, on se restreint à voir un seul côté. Pour une personne se repentant, combien, si elles sont emprisonnées, s'endurciront encore plus au contact des criminels?
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